Wednesday, 8 December 2010

ECÔNE 1972 - LA CRISE - MGR MASSON

Mgr Jacques MASSON [1937-2010]


« Monseigneur Lefebvre ? On le poussera au schisme ! »


Ecône EN CRISE

J’ai signalé ci-dessus le changement de mentalité chez nombre de séminaristes entrés à Ecône à la fin du mois de septembre 1972, avec des séminaristes plus âgés, plus durs, intransigeants, catégoriques, sédévacantistes, « intégristes » dirais-je pour parler clairement, extrêmistes. Les indiscrétions faites volontairement par certains professeurs, sur mon opposition à Mgr Lefebvre à propos du « JAMAIS … OU ALORS », avaient causé un émoi profond dans la communauté. Mgr Lefebvre partant sans cesse en tournées, je dus affronter une situation nouvelle : un séminaire divisé en deux tendances à peu près égales. Il y avait un très grand risque d’éclatement. Les conciliabules se multipliaient, des petits groupes se formaient, en présence souvent de l’Abbé Gottlieb et du Chanoine Berthod. La lutte pour le pouvoir était ouverte.

Mes interventions à propos de la formation aux arts martiaux et aux chants « révolutionnaires » royalistes ou fascistes, donnèrent l’occasion aux « durs » de me présenter comme un élément progressiste, hérétique. Fin décembre 1972 M. Sanfratello, déclarait déjà aux Abbés Jacques Seuillot et Bernard Lucien : « Il faut avertir Monseigneur que les cours de l’Abbé Masson sont hérétiques ». Dès la rentré de janvier 1973, les cours d’Ecriture Sainte sont très tendus. M. Agostino Sanfratello et les Abbés Jacques Seuillot et Bernard Lucien, auxquels s’adjoint l'Abbé Philippe Le Pivain, font parvenir une note à Mgr Lefebvre lui disant que ces cours sont contraires aux déclarations de la Commission Biblique. Le 19 janvier, à la fin du cours, l'Abbé Philippe Le Pivain m’interpelle à propos de l’Evangile de saint Mathieu : « Votre cours sur saint Mathieu est en contradiction avec les décrets de la Commission Biblique ».

La « chasse aux sorcières » avait commencé. D’autant plus que j’avais osé refuser la célébration d’une Messe à l’occasion de la mort de Louis XVI le 21 janvier ! (1) Une Messe sera toutefois célébrée, à mon insu, par le Chanoine Berthod.

Le Marquis de la Franquerie, ami de Mgr Lefebvre et de l’Abbé Gottlieb, bien connu pour sa campagne en faveur du retour à la Monarchie, et pour ses « études » généalogiques faisant descendre nos trois lignées de Rois à David en personne, en ligne masculine ; bien connu aussi pour les recherches qu’il fit faire par des hommes-grenouilles dans la Seine, à Rouen, pour retrouver le cœur de Jeanne d’Arc [il m’a raconté lui-même à Ecône, que lesdits hommes-grenouilles avaient découvert le cœur, qui battait toujours, mais s’éloignait dès qu’on voulait le saisir…], le Marquis de la Franquerie, donc avait écrit lui aussi à Mgr Lefebvre à mon sujet : « Je viens d’apprendre qu’une attaque de grand style est lancée… pour détruire votre séminaire. Ce qui me paraît plus grave, c’est l’attaque par l’intérieur. J’ai su en effet que l’abbé Masson conservait des relations suivies avec son Evêque d’origine, Monseigneur Ménager, qui était loin d’avoir notre confiance à Versailles… En conscience, je dois vous dire que ce prêtre ne m’a jamais inspiré confiance et m’a toujours paru superficiel, le ver dans le fruit » (photocopie de l’original, archives personnelles).

Dès son retour d’un assez long voyage consacré à des conférences et à des Confirmation, Mgr Lefebvre fut assiégé littéralement par une meute de séminaristes voulant sauver le séminaire du "danger progressiste" qui le menaçait. Devant l’impossibilité de pouvoir avoir immédiatement un entretien substantiel avec lui, je rédigeai, le 25 janvier, un rapport détaillé de 6 pages, présentant la situation « actuelle » du séminaire, avec tous les problèmes graves qui venaient de surgir, et je terminai en demandant le départ, motivé, de la moitié des séminaristes, les trublions qui s’adonnaient au karaté, aux chants royalistes, et se préparaient à convertir la France avec la Messe de Saint Pie V.

L’entretien dura longtemps. Mgr Lefebvre écoutait avec attention. Je lui dis que le choix dépendait de lui : ou bien il choisissait de « tailler dans le vif » en écartant tous les éléments qui pourraient conduire à un durcissement fatal, ou bien le séminaire courait le risque d’éclater, voire de disparaître. Personnellement, je ne me sentais plus en mesure de diriger un séminaire où les séminaristes ne se conformeraient pas entièrement et sur tous les points à toutes les orientations prises au début par le Fondateur lui-même.

Il y eut un long silence. Mgr Lefebvre réfléchissait ; mais je n’avais aucun doute sur son choix. Entre la tendance modératrice que j’incarnais, et qui était celle de nombre de séminaristes, et la tendance dure, je savais qu’il choisirait la tendance dure, car « la nature a peur du vide ». Mgr Lefebvre savait qu’il pouvait compter sur ce facteur humain important : la peur de quitter une chose bien établie, même si elle s’écarte des sentiers, pour s’en aller à l’aventure, vers l’incertitude, même si cela devait aboutir à la consécration d’Evêques.

Ma collaboration avec Mgr Lefebvre en qualité de Directeur était devenue impossible, c’était une évidence : nous n’étions plus sur la même longueur d’onde. Le Prélat ne pouvait avoir oublié ma réaction vive lors du Conseil des professeurs au mois de novembre 1972.

Mgr Lefebvre me demanda donc tout simplement de renoncer à la charge de Directeur, et de bien vouloir assurer, signe de toute la confiance qu’il avait en moi, me dit-il, tout son propre secrétariat, y compris les courriers privés. Le changement se ferait le 2 février suivant : M. le Chanoine Berthod me succèderait comme Directeur.

J’aurais pu quitter Monseigneur Lefebvre dès ce moment. Mais, Mgr Adam, Evêque du lieu, me conseilla de rester encore, « tant que vous jugerez que vous pouvez avoir quelque influence pour un éventuel redressement de la situation, et surtout pour aider les séminaristes qui se sont confiés à vous, et qui, si vous partiez, se trouveraient désemparés… avec tous les risques que cela comporterait pour eux ».

(à suivre)

Mgr Jacques MASSON

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(1) Ce point ayant ému quelques lecteurs, il me paraît nécessaire d'apporter les réponses suivantes. Plusieurs séminaristes étaient venu de demander de célébrer une messe de communauté pour Louis XVI. J'en ai pris note et, comme c'est la règle en la matière, j'ai demandé l'avis du Conseil des professeurs, en exposant le "pour" et le "contre". De soi, il n'y avait évidemment aucun "mal" à célèbrer une messe à cette intention. Mais nous étions dans un séminaire, et international de surcroît. Etait-ce opportun ?

Le Conseil des professeurs a effectivement fait observer que nous étions dans un séminaire et dans un séminaire international, avec des séminaristes américains, anglais, allemands et italiens et que même parmi les séminaristes français tous n'avaient pas les mêmes orientations politiques. Le plus opposé était le Chanoine Berthod, des Chanoines du Saint-Bernard, professeur au séminaire, qui, en tant que suisse, a-t-il souligné, a insisté sur le fait qu'il n'y avait aucune raison de mêler un séminaire international à l'histoire de France. Le Conseil a ainsi donné un avis UNANIME, qui n'était donc pas seulememnt le mien, pour éviter tout malentendu, toute confusion et toute polémique éventuelle entre les séminaristes.

Il m'appartenait, comme Directeur, de décider. Ce que j'ai fait, en assumant mes responsabilités, notamment auprès des séminaristes qui m'avaient présenté cette demande, et auxquels j'ai exposé les raisons du refus opposé. Le comble est que c'est le Chanoine Berthod, suisse, qui s'était pourtant le plus opposé à cette messe, qui l'a finalement célébrée, poussé par l'Abbé Gottlieb. Mais, comme je l'ai expliqué, le séminaire était en crise. La "guerre de succession" s'ouvrait et toutes les occasions étaient bonnes pour essayer de destabiliser le Directeur, devenu le "progressiste" qu'il fallait abattre et sur lesquel il était devenu stratégiquement utile de faire peser toutes les "fautes" et les "responsabilités" que l'on pouvait trouver.


IL RUOLO FUTURO DELLA TFP

TRADIZIONE FAMIGLIA PROPRIETÀ
Associazione cattolica o setta millenarista?

Capitolo IV
La "Chiesa" TFP


Il ruolo futuro della TFP
Per sostituire la Chiesa-"strutture", la Provvidenza ha suscitato fuori dalle vie normali un movimento, un gruppo la cui missione è di ricostruire e rimpiazzare la Chiesa. È la TFP, che è dunque un movimento provvidenziale e profetico. Tale movimento - una nuova "chiesa" - recluta e riunisce "gli apostoli degli ultimi tempi" di cui parla San Luigi Maria Grignon de Montfort (cfr. Trattato della vera devozione a Maria, nº 55, "Maria e gli ultimi apostoli"). Per confermare la sua missione provvidenziale e la sua missione profetica, la TFP cita volentieri - sempre e solo verbalmente - diverse profezie, apparizioni o manifestazioni soprannaturali che la designano con certezza come il gruppo incaricato di subentrare alla Chiesa-"strutture":

•Il contenuto del Trattato della vera devozione a Maria parlerebbe della TFP [11]; tesi della TFP e la sua missione profetica;

•Una statua della Madonna che porta in braccio Gesù Bambino, a Quito, in Ecuador, avrebbe parlato ad una religiosa i cui scritti parlerebbero - senza tuttavia mai nominarla - della TFP. D'altronde, anche questa statua della Madonna venne rivestita della "cappa rossa del profetismo" della TFP ed avrebbe sorriso in presenza di numerose persone. Le foto che ritraggono questo fatto non confermano nulla; Consiglio di Genazzano (nei pressi di Roma) che gli avrebbe sorriso;

•Il terzo segreto rivelato dalla Madonna a Fatima sarebbe l'oggetto di molto interesse da parte della TFP. Tale segreto permette al fondatore della TFP di esercitare con volubilità la sua immaginazione nel corso di lunghe conferenze in cui si appura, con certezza, la conferma che ormai la Chiesa non è altro che "strutture".
Università d'estate della TFP in Francia 2002

La "bagarre"

Conformemente a tutti i messaggi della Madonna, la TFP attende un grande castigo che essa chiama "bagarre" (che in francese significa "tumulto", "tafferuglio", "baruffa", ecc...). Tuttavia, essa non solamente l'attende, ma l'attende con bruciante impazienza e si augura che essa venga al più presto. Questa "bagarre" è l'oggetto di molte conferenze del Dr. Plinio che, da un parte tenta di prevederne l'inizio e, dall'altra, cerca di descriverne lo svolgimento. Praticamente, tutte le riunioni del Dr. Plinio ruotano intorno alla "bagarre". In generale, quando egli parla dell'imminente cataclisma le sue parole vengono coperte dagli applausi frenetici degli astanti. Tutti i militanti si alzano e gridano per tre volte più forte possibile lo slogan "Tradizione-Famiglia-Proprietà-"Bagarre". Molto spesso, questo triplice slogan si conclude anche con il triplice grido di "Plinio"!!

La tesi globale della TFP è molto semplice: la Madonna ha promesso la "bagarre". Il ruolo della TFP è di prepararsi a questo evento perché il giorno in cui esso verrà, la TFP - rivestita del proprio abito - scenderà nelle strade per mostrare alla gente la via da seguire. Tutto diventa pretestuoso per annunciare l'inizio o l'ormai prossima venuta della "bagarre". Un giorno il Dr. Plinio dirà: "La "bagarre" è già iniziata"; la settimana successiva dirà ancora: "Attenzione, la "bagarre" sta per cominciare". L'inflazione galoppante provocata da un problema monetario internazionale, la penuria del petrolio, la guerra arabo-israeliana, il movimento punk analizzato come un nuovo caso demoniaco, la scandalosa dichiarazione di quel tal sacerdote o di quel tal Vescovo, l'aborto, la distruzione operata da un folle "posseduto" della Statua della Madonna patrona del Brasile, il "tradimento" e "l'apostasia" di quello o di quell'altro militante... tutto questi elementi di volta in volta diverranno dei segni evidenti dell'imminente inizio della "bagarre". A tutto ciò occorre aggiungere i segni propriamente specifici della TFP:
•Innanzitutto l'atmosfera che regna nella TFP: per esempio, i disaccordi passeggeri che sorgono tra i militanti vengono considerati come un fatto "bagarroso", ossia come un fatto appartenente a quel genere di fenomeni provocati dall'imminenza del grande evento.

•Un altro elemento importante è l'interpretazione di fatti di per sè insignificanti: in Brasile, tutte le statue od immagini TFP della Madonna presentano un piccolo drappo nero o viola, simile all'insegna della TFP presente sulla cappa, in segno di "lutto". Il motivo dichiarato (l'unico che abbiamo potuto ottenere con l'insistenza delle nostre domande!) era che "il volto della statua della Madonna di Fatima era stato scolorito da due militanti TFP "incoscienti" che avevano voluto pulire con acqua di colonia il volto della statua".
Durante una riunione, il Dr. Plinio rispose alla seguente domanda: "Dr. Plinio, la Madonna sarà presente durante la "bagarre"? Egli rispose assai evasivamente, dicendo tuttavia che, con ogni probabilità, la Madonna sarà fisicamente presente... In quell'istante, il drappo viola che cingeva la piccola statua della Vergine cadde a terra causando grande emozione fra i presenti. Applausi, grida, slogans... Tutto il mondo acclamava il "Profeta", al quale ancora una volta la Madonna dava un segno. Questo "miracolo TFP" fu lungamente commentato ed analizzato dal Dr. Plinio stesso che chiese di osservare se altri fenomeni di questo genere si sarebbero verificati nei giorni successivi. Questo fatto venne anche interpretato come un'ulteriore accelerazione degli eventi premonitori della "bagarre".

•Alla TFP, gli studi climatici sono oggetto di grande interesse. A Parigi, le previsioni meteorologiche del giornale Le Monde vengono spesso ritagliate e registrate. Tutto ciò che può apparire come un'irregolarità del clima viene considerato come un segno dell'imminente inizio della "bagarre". In questo particolare settore, la TFP ha i suoi specialisti. Un violento temporale improvviso che sfidò le previsioni meteorologiche e la neve a Parigi alla fine del mese di febbraio 1978, che coincisero con la "campagna TFP" per le elezioni legislative, vennero interpretati come un segno d'adesione ed ineffabile condiscendenza della Madonna per l'azione della TFP.
Non è raro che un militante dica ad un collega: "Ha visto che tempo fa"? "Secondo la radio, questa perturbazione viene dall'Est...". Questa risposta più che eloquente evoca contemporaneamente sia le forze segrete e demoniache che l'imminenza della "bagarre". Un giorno, durante una riunione, il Dr. Plinio annunciò che, per la prima volta, egli aveva chiesto alla Madonna che la "bagarre" scoppiasse subito. Per i militanti della TFP era indubbio che il suo desiderio sarebbe stato prontamente esaudito. Per tutti, si trattava dell'autorizzazione esplicita data dal "Profeta" di pregare per la venuta della "bagarre". Ciò, d'altra parte, confermava la sua imminenza. Tale convinzione poggia anche sul fatto che, nonostante la sua veneranda età, il Dr. Plinio ha affermato più volte che vedrà con i suoi occhi "la bagarre", il suo svolgimento e l'instaurazione del "Regno di Maria" [12].

I militanti TFP vivono dunque nella psicosi permanente di imminenti cataclismi. Molti di essi dormono completamente vestiti [13], poiché la "bagarre" potrebbe arrivare quella notte stessa. Questo fatto è stato più volte osservato in Brasile da numerosi militanti francesi. Un militante ha raccontato che una sera vide una parte del cielo di Parigi completamente tinta di rosso. "Pensai che la "bagarre" era iniziata e solo il giorno successivo appresi dai giornali dell'esplosione di una conduttura del gas". Lo svolgimento stesso della "bagarre" è stato immaginato e descritto in maniera fortemente dettagliata dal Dr. Plinio. Sarebbe veramente troppo lungo riportare qui ciò che è stato detto a questo riguardo, anche se tutte le affermazioni vanno nello stessa direzione: le piante sanguineranno; ci sarà una lotta tra gli angeli e i demoni e i militanti TFP, circondati ed aiutati dagli angeli, diverranno gli strumenti di conversione o di condanna. Essi procederanno quindi a campagne pubbliche per denunciare i malvagi. Allora i buoni, dopo essersi convertiti, si riuniranno attorno alla TFP.

Il "Regno di Maria"

Dopo la "bagarre", verrà instaurata una nuova cristianità in cui regnerà la Madonna. Per la TFP, questa sarà un'era di trionfo in cui essa potrà pienamente svolgere il suo ruolo di consigliere profetico. È in direzione di questa "nuova era" che i militanti rivolgono tutti i loro sforzi immaginativi [14]: essa sarà un tempo di pace in cui tutto il mondo andrà vestito con abiti molto simili - se non identici - a quelli indossati dalla TFP. Questa nuova tappa nella Storia dell'uomo, in cui il cattolicesimo trionferà, non sarà esente dalla presenza di rivoluzionari. Il ruolo della TFP - novella "Santa Inquisizione" - sarà dunque quello di denunciarli e di dargli la caccia.

Anche in questo caso, il Dr. Plinio esercita a fondo la sua immaginazione per descrivere il "Regno di Maria", l'asse centrale su cui sarà imperniata una vita di tipo medievale. Tutte le conferenze del Dr. Plinio su questo soggetto spingono i militanti ad interrogarsi per sapere se in quell'epoca gli uomini faranno uso dell'elettricità o della candela, della macchina o del calesse, ecc... Notiamo, en passant, che la sede ufficiale della TFP in Brasile viene comunemente chiamata "la sede del Regno di Maria". Più volte al giorno, tutti i militanti insieme al loro capo pregano affinché tale sede non venga danneggiata durante la "bagarre".

Gli "Eletti"

Tutti i militanti della TFP hanno - per principio - l'intima convinzione di essere degli "Eletti", ossia coloro che hanno avuto la grazia di conoscere la TFP e che non hanno rifiutato quella di entrarvi. In un certo qual modo, essi sono stati "scelti". Tale profonda convinzione li spinge molto spesso ad asserire con assoluta e fanatica certezza d'appartenere alla vera "chiesa" nella sua purezza. Essi, inoltre, manifestano un grande - ma anche altrettanto abile - accanimento contro tutti coloro che "avendo ricevuto la grazia di conoscere la TFP, hanno apostatato". Questi ultimi non meritano che rancore e disprezzo.

I militanti della TFP hanno spesso una nozione "donatista" [15] della loro "chiesa", ovvero non tollerano "peccatori" all'interno della loro associazione. In questo caso, il termine "peccatore" richiede una spiegazione. Innanzitutto, è "peccatore" colui che rifiuta le grazie della TFP; secondariamente, viene considerato "peccatore" chi viene segnalato come tale direttamente dal Dr. Plinio: "Tizio sembrerebbe avere tendenze omosessuali".

Tutti i militanti vogliono diventare ed essere discepoli del Dr. Plinio. Essi cercano di imitarlo, lo invocano per chiedergli delle grazie e gli fanno comporre delle preghiere personali... È facile sentire parlare all'interno della TFP di "fedeltà al Dr. Plinio". Spesso, nei poemi epici che gli vengono presentati all'inizio delle riunioni, l'incomparabile fedeltà del "Profeta" alla sua vocazione viene contrapposta all'infedeltà dei militanti al medesimo. Lui stesso dice di non avere ancora incontrato un discepolo perfetto... Tutti quelli che lo circondano vengono amabilmente qualificati come "infermi" o "zoppi". Scriveva un militante brasiliano ad un giovane francese, il quale si rammaricava di non riuscire a capire tutto della TFP: "Abbia maggior fiducia nel Dr. Plinio. È in lui che ho posto tutte le mie compiacenze".

In tutti i biglietti augurali che inviano al "Profeta", i militanti gli chiedono di perdonare le loro infedeltà alla vocazione TFP. Se non contestano alla Francia il titolo di "figlia primogenita della Chiesa", gli "Eletti" (di origine francese) sentono tuttavia di possedere già una seconda patria: il Brasile, la terra in cui è nato il vero controrivoluzionario, che per questo motivo viene chiamato "il figlio primogenito del "Regno di Maria". I militanti francesi sono stati d'altronde preavvisati, poiché il responsabile brasiliano della TFP francese ha riportato agli alunni della Scuola Saint-Benoît queste parole del "Profeta": "Se la Francia rifiuterà lo stendardo della TFP, sarà perduta".

Occorre aggiungere che il gruppo degli "Eletti", che costituisce l'insieme dei militanti della TFP, non aspira affatto a riunire tutta l'umanità, ma solamente una cerchia ristretta di scelti, un piccolo esercito che combatterà per la Santa Vergine durante la "bagarre". Attualmente, i militanti TFP danno molta importanza al demonio e cadono spesso in un dualismo semplicistico: tutti quelli che non fanno parte della TFP sono nemici della TFP. Tale criterio è determinante per giudicare alcune persone anche a partire da fatti perlopiù insignificanti. Anche se qualcuno si oppone alla TFP per ragioni non ideologiche, esso viene subito violentemente denunciato come nemico della TFP. Così, per esempio, alcuni imprenditori che avevano reclamato il loro compenso ad un responsabile TFP per i lavori che avevano effettuato presso la Scuola, vennero definiti - alle spalle, naturalmente - delle "canaglie che si comportano in quel modo perché si tratta della TFP. Ecco ancora la mafia".

Convinti che la TFP sia universalmente conosciuta, i militanti parlano di "mafia" per identificare tutti quelli che fomentano e complottano ai danni della TFP. La "mafia" è ovunque... Quando essa non si scatena, la TFP se ne stupisce e si prepara per i giorni terribili in cui verrà perseguitata. Per quanto curiosa essa possa sembrare, questa situazione di vittime potenziali è ogni giorno più evidente, ed un inizio d'aureola di martire seduce il militante della TFP fin dai primi passi. D'altronde, il Dr. Plinio lo sa bene, poiché lui stesso, prevedendo gli attacchi, previene i militanti: "Ciò non dovrà stupirvi; siccome siete della TFP, sarete trattati come se apparteneste ad una setta, anche dai vostri genitori e dai vostri amici! Sarà terribile ed è allora che sarà duro rimanere fedeli".

La TFP si presenta dunque ai suoi militanti come l'arca della salvezza in mezzo alla tempesta del mondo attuale. Essa non pretende nè di salvare nè di convertire l'insieme degli uomini condannati a causa dei loro peccati. Al contrario, essa non desidera altro che assicurare la salvezza di un piccolo numero, di un "resto" di "Eletti" scelti ad uno ad uno. I membri della TFP sono "scelti", ed essi sanno che ci sono pochi "Eletti" e pochi chiamati. La TFP presenta dunque un carattere contrassegnato dall'esclusivismo, dal ripiegamento su sè stessi e dal ritiro dal mondo. Entrare nella TFP significa quasi ritirarsi dal mondo e rompere con esso.

Il militante TFP

Come nella Chiesa nascono le vocazioni, esiste una "vocazione TFP" che evidentemente eccelle su ogni altra vocazione e su ogni dovere di stato.

La "vocazione TFP"

L'arte del reclutamento della TFP consiste nel persuadere a poco a poco il futuro militante che esiste una "vocazione TFP"; la Santa Vergine si sarebbe scelta degli "Eletti", dando loro la grazia di conoscere la TFP. Se il militante TFP "corrisponde alla grazia" diverrà "votato alla TFP", allo stesso modo in cui si diventa religiosi. L'idea ben radicata di "vocazione TFP" porta - talvolta implicitamente, ma spesso anche esplicitamente - i responsabili TFP a spingere un militante - anche se minorenne - ad emettere dei voti che l'impegnano per tutto il suo avvenire, e questo sovente senza il consenso dei genitori:
•impegnarsi molto presto per mezzo di voti, in particolare nella via del celibato;

•ammettere che se qualcuno arrivasse a dubitare di detta vocazione fino ad allontanarsi dalla TFP, sarebbe de facto "un traditore", un "apostata", e quindi un dannato.
Questo stato d'animo è stato acquisito da un gran numero di militanti e di alunni della Scuola Saint-Benoît.

Alcuni di essi, che ora hanno capito come stanno le cose, sono unanimi nel riconoscere le pressioni psicologiche e morali di cui sono stati oggetto. Secondo i responsabili di questa associazione, la vocazione TFP è superiore ad ogni dovere di stato; essa lo trascende ed obbliga il militante a considerare le cose da una posizione molto più elevata, senza soffermarsi all'aspetto quotidiano, banale e senza levatura del dovere di stato.

La TFP professa un vero disprezzo per il dovere di stato che distoglie dalla "vocazione TFP" e lo qualifica come "eresia bianca". Sembra evidente che, per la TFP, il primo scrupolo da vincere in un futuro militante è quello del dovere di stato poiché è il più grosso ostacolo ad un totale abbandono dello spirito alle teorie della TFP.

Ad esempio, alcuni genitori hanno raccontato che i loro figli, al rientro nelle loro famiglie da un viaggio in Brasile o dalla Scuola della TFP, rifiutavano di impegnarsi in alcuni lavori manuali (come lavare i piatti o raccogliere le patate) con il pretesto esplicito che ciò "non rientra nella mia vocazione". È d'importanza capitale notare anche che la "vocazione TFP" occupa il primo posto rispetto a tutte le altre vocazioni.

Per quello che concerne il sacerdozio, rinviamo a quello che abbiamo già detto più sopra a questo riguardo [16]. È del tutto inutile descrivere i conflitti e le profonde lacerazioni dei militanti sposati presi all'amo dalla TFP, i quali non sanno più con certezza se il loro dovere di stato sia quello dello sposo e del padre di famiglia o quello del militante TFP. Ad un militante sposato che chiedeva "com'è possibile essere della TFP quando si è sposati", venne risposto che ciò "è un mistero".

Per la TFP, essendo la donna - madre di famiglia - destinata all'educazione dei figli, è logico che il marito si consacri alla TFP. Alcuni di essi sono arrivati in modo molto semplice a dividere il loro tempo in modo equo tra la famiglia e la TFP... prima di trasferire la quasi totalità dei loro interessi alla TFP.

Un militante sposato, obiettando che il primo dovere di stato fosse costituito dalla sua famiglia, si sentì rispondere: "Siamo in guerra; la "bagarre" è alle porte. E quando si è in guerra gli uomini vanno a combattere e le loro spose restano a casa". Racconta un altro militante TFP sposato: "Durante un soggiorno di un mese e mezzo in Brasile, per motivi professionali, un alto responsabile TFP brasiliano mi propose apertamente che mia moglie, che doveva raggiungermi per una quindicina di giorni, avrebbe dovuto vivere separata da me in casa da amici, mentre io sarei stato ospitato presso una casa della TFP. Dovetti spiegargli che la mia concezione di matrimonio mi impediva di accettare una simile proposta". Lo stesso caso si è verificato per almeno altri due militanti - un francese ed un cileno - che vissero separati dalla moglie. Uno visse in una sede della TFP per circa un mese, mentre la moglie era ospite presso degli amici nella stessa città. L'altro visse per almeno un anno in condizioni analoghe.

Tale atteggiamento, per quanto sincero od eroico possa apparire, nasconde:

•un incomprensione totale del sacramento del matrimonio e dello stato matrimoniale;

•un fanatismo orgoglioso;

•una vita spesso più facile nella pratica che quella di un vero padre di famiglia responsabile.
Infine, per meglio comprendere l'impatto psicologico sui militanti TFP dell'idea di vocazione, ecco quanto hanno raccontato molti ex militanti ed ex allievi della Scuola: "Per bocca dei suoi più alti responsabili, la TFP è riuscita a farci credere che se l'avessimo lasciata saremmo diventati apostati e traditori". Lo stesso Dr. Plinio disse una volta ad un militante francese: "Se abbandonerà la TFP, la sua sarà un'apostasia".

Un giovane militante TFP venne accusato di pederastia - sempre alle spalle, s'intende - sia dai responsabili TFP brasiliani residenti in Francia, che dagli alti dignitari in Brasile. Nella TFP sono così convinti della sua colpevolezza che la sua esclusione è stata più volte riaffermata. Un ex militante francese, discutendo con un brasiliano, chiese: "Avete le prove di quanto affermate o delle testimonianze degne di fiducia per affermare che egli sia un omosessuale"? Il brasiliano gli rispose: "Ma tutto ciò è evidente. D'altronde, lo stesso Dr. Plinio ravvisò questo vizio in lui dopo averlo conosciuto".

Parlando dello stesso caso con il responsabile brasiliano della TFP francese, lo stesso ex militante ebbe a dire: "Se il ragazzo ha veramente le tendenze di cui lei parla e la TFP non lo vuole più, bisogna dirglielo apertamente poiché, almeno apparentemente, ha dato la sua vita per la TFP. Forse bisognerebbe aiutarlo a trovare un equilibrio e consigliarlo di sposarsi". Gli fu risposto: "Quello che lei dice non è possibile perché il ragazzo ha la vocazione TFP...".

Terminiamo questa serie di testimonianze a proposito della "vocazione TFP" riportando un fatto così penoso e doloroso che esitavamo persino a raccontarlo. Ma per amore della verità e per difendere la memoria di un giovane infangata dalla TFP, tutti gli ex militanti e i loro genitori, e infine tutti coloro dei quali abbiamo riportato le diverse testimonianze ci hanno chiesto di inserire questa vicenda.

Un giovane che per un certo periodo era stato un militante della TFP, che aveva vissuto in una casa della TFP nella periferia di Parigi e che era stato anche in Brasile per un mese, si allontanò da detta associazione. Rifiutando di piegarsi alla "vita TFP", fatta d'oziosità, non poteva pensare di passare la sua vita in un movimento che ormai criticava apertamente. Questo è ciò che egli confidò ai suoi migliori amici. Subito dopo egli venne improvvisamente chiamato da Dio. Un gran numero di militanti TFP francesi e brasiliani erano presenti al suo funerale. Sulla sua tomba, il responsabile brasiliano della TFP francese fece un breve discorso d'elogio in memoria del defunto. Di ritorno dal funerale, una dozzina di militanti si riunirono nella casa TFP di Asnières. Il responsabile della TFP per l'Europa disse allora ad un militante francese: "È il momento di far comprendere a questi ragazzi ciò che devono capire". Poi, prendendo pubblicamente la parola, egli dichiarò a proposito del giovane appena scomparso: "Stava per lasciare la TFP; ecco: ora è morto"! È facile immaginare l'impatto psicologico di una frase del genere sui presenti. Poi, sempre a proposito del defunto, chiamato all'improvviso da Dio mentre faceva dello sport insieme ad amici, egli aggiunse: "Quando è morto, egli non portava nè lo scapolare, nè la Medaglia miracolosa, nè il Rosario ed aveva deciso di abbandonare la TFP; è lecito quindi temere il peggio per l'esito del giudizio divino". Per tutti i giovani presenti quel giorno ad Asnières, non c'era alcun dubbio a riguardo del senso profondo di queste parole. Le stesse parole sono state ripetute ad altre persone, compresi alcuni genitori che in seguito hanno testimoniato, e ad alcuni ragazzi della Scuola Saint-Benoît.

Oggi, il responsabile brasiliano della TFP per l'Europa ha il coraggio di negare questo fatto! Queste parole colpirono così profondamente alcuni militanti che essi chiesero al responsabile brasiliano se ogni volta che una persona era colpita da morte improvvisa ciò significava che era dannato. La risposta fu sempre evasiva e prudente. Malgrado la pena che proveranno nel rileggere queste righe tutti coloro che hanno conosciuto ed apprezzato il giovane defunto di cui abbiamo appena parlato, chiediamo loro di voler credere con noi che conserviamo fedelmente nel nostro cuore la memoria di un amico che aveva visto chiaro prima di tutti noi a riguardo della TFP grazie al suo buon senso e alla sua fede cattolica. Il nostro unico rimpianto è quello di non aver seguito subito il suo esempio e di aver tollerato, anche se per un istante, che la TFP infangasse la sua memoria.

Il monaco-soldato

La "vocazione TFP" è quella del monaco-soldato. Nella vita pratica, questo aspetto della "vocazione TFP" si traduce in due modi:


•l'abito TFP;

•i voti TFP.
Dopo aver raggiunto le diverse tappe iniziatiche che occorre superare, al militante TFP viene imposto, senza alcuna preparazione speciale, di portare un abito sia religioso che militare, in accordo effettivamente con la natura del monaco-soldato. Confezionato con stoffa bruna, simile a quella dei francescani, tagliato appena al di sotto dei ginocchi, completo di uno scapolare sempre bruno con impressa la croce di San Giacomo e stivali in pelle; questo è l'abito della TFP. Un sacerdote moralista spagnolo lo ha qualificato come "non-religioso", mentre un militare brasiliano di alto rango lo ha definito "non-militare".

Il cappellano della Scuola sottolineava davanti ai genitori sbigottiti che i loro figli avrebbero portato quell'abito. D'altronde, essi lo avevano già portato durante il soggiorno in Brasile in uno dei centri di formazione della TFP... naturalmente senza che i loro genitori ne fossero informati! Un giovane francese, minorenne, ritirato dalla TFP dai suoi genitori, confessò di aver portato questo abito assieme a degli amici per una quindicina di giorni in Brasile senza alcuna preparazione e senza il minimo rispetto delle più elementari norme prudenziali. Costretto a praticare quotidianamente alcuni esercizi fisici, intercalati da diverse invocazioni, egli confessò di aver ricevuto più volte dei colpi di frusta, fatta con i nervi di bue, distribuiti da un responsabile TFP incaricato dell'addestramento. Oggi, egli è giunto a questa conclusione: "Credevo di diventare pazzo". Oltre all'abito, la TFP propone ai giovani alcuni voti: tra essi vanno menzionati:

•il voto di obbedienza al "Profeta": si chiede al giovane militante una fiducia assoluta, totale e senza riserva nel Dr. Plinio, il quale gode di un certo carattere d'infallibilità "visto che non ha mai sbagliato". Un ex militante TFP, per giunta minorenne, ha scritto: "Alcuni militanti della TFP facevano, fanno e faranno voto d'obbedienza al "Profeta". Mi avevano già chiesto di farlo, ma avevo manifestato una certa reticenza. Tuttavia, penso che se fossi rimasto, indubbiamente a quest'ora lo avrei già fatto anch'io, poiché se uno si rifiuta di farlo, viene sottoposto ad una tale pressione psicologica che l'obbliga a farlo per non essere malvisto dagli altri";

•il voto di celibato, proposto a dei minorenni senza alcun consiglio nè parte dei sacerdoti che da parte dei genitori;

•il voto di silenzio, consistente nel divieto di parlare;

•un voto di cavalleria, ossia la proibizione di criticare la TFP, oppure anche solamente i militanti della TFP;

•il voto di serietà, ovvero la proibizione di ridere o anche sorridere;

•il voto di non bere alcoolici.
Il rispetto di questi voti viene controllato da alcuni responsabili laici della TFP (evidentemente, visto che nella TFP non ci sono sacerdoti!), i quali hanno l'autorità di dispensare da questi voti, dare le penitenze, e che, in poche parole, ricoprono integralmente il ruolo di direttori spirituali. Se, così descritti, questi voti possono sembrare vincolanti, ben presto ci si rende conto nella pratica che quel militante telefona dal ristorante per aver l'autorizzazione a non rispettare quel voto, o quell'altro militante è stato autorizzato a svegliarsi quando ne ha voglia, o quell'altro ancora di parlare, a tal punto che, in un centro TFP di circa 70-80 persone, solamente 8-10 militanti presenziano all'ora di sport che sarebbe obbligatoria. Questo fatto, constatato da alcuni francesi in Brasile, è stato dapprima negato e poi riconosciuto dai responsabili brasiliani residenti in Francia.

Non si vuole qui negare che certi militanti possano condurre una vita assai dura, anche ascetica. Ma ciò che salta agli occhi della vita TFP in Brasile ed in Francia è che da una parte che essi sono molto rari, e dall'altra che un certo numero di alti dignitari TFP conducono una vita privilegiata: cucina speciale, bagno riservato, ecc...

L'esame di coscienza TFP

Esso è particolarmente importante, perché anche se non viene praticato da tutti i militanti, crea tuttavia un nuovo stato d'animo che nasce da nuovi criteri di giudizio della coscienza; non si giudica più in termini di cattolico o di non-cattolico, ma ci si attiene ad un'analisi degli atti quotidiani in termini di Rivoluzione o di Contro-Rivoluzione, concependo la prima come un rovesciamento della gerarchia. Siamo profondamente convinti del fatto che le caratteristiche di tale nuovo esame producano nei militanti una deformazione della coscienza.

L'orgoglio degli "Eletti"

Il fare parte della TFP giustifica un fanatismo orgoglioso. Verso i loro amici, i loro genitori, i loro fratelli e le loro sorelle, i membri della TFP manifestano una certezza fanatica di appartenere alla vera "chiesa" nella sua purezza. Disse un giorno un militante ai suoi genitori: "Nel giorno del giudizio, voi verrete condannati e capirete tutto. Ma sarà troppo tardi". L'ardore stesso di questo fanatismo può fare grande impressione a chi non pratica il discernimento degli spiriti. Tale orgoglio si traduce in una competizione tra militanti nel mostrarsi "più TFP" gli uni degli altri ("Tizio non ha ancora lo spirito o la mentalità TFP...") e, di riflesso, si manifesta anche in una grandissima diffidenza tra i militanti, tutti intenti a sorvegliare i progressi o gli arretramenti di ognuno nello "spirito TFP".

La seconda conseguenza di questo orgoglio è il disprezzo e l'avversione per tutti i nemici della TFP: quelli che la criticano o che hanno "apostatato", ovvero quello che l'hanno lasciata. Alcuni genitori ed ex militanti della TFP hanno potuto osservare che i responsabili TFP lasciano pensare che i "nemici della TFP" (che non possono essere che degli anti-cattolici!!) sono "infestati" o "posseduti". E così, il militante TFP, imbevuto di quest'idea, arriva a non vedere nel suo prossimo - sempre che sia veramente un suo nemico! - altro che un demone che certamente a questo titolo non merita alcuna forma di carità. Si arriva dunque ad assimilare - e ciò viene alimentato - il nemico che, malgrado i suoi peccati, merita la nostra carità senza limite e "gli spiriti cattivi che vagano nell'aria" che meritano l'esorcismo [17].

Poiché bisogna aggiungere che ogni militante TFP che si rispetti porta sempre con sè il testo dell'"Esorcismo contro Satana e gli angeli ribelli" composto da Papa Leone XIII e una bottiglietta d'acqua santa. Egli recita questo testo più volte al giorno, sia in pubblico che in privato. Se questa pratica non è, in sè stessa, condannabile, si rimane alquanto stupiti nel vederla sistematicamente e senza prudenza imposta a dei ragazzi . Questo tipo di mentalità può certamente spiegare, almeno in parte, l'incredibile durezza di cuore della maggior parte dei militanti TFP. L'anti-egualitarismo della TFP produce nei militanti il disprezzo di classe, il gusto del lusso e l'oziosità.

Stando alla presentazione che fa di sè stessa, la TFP si batte contro il comunismo in difesa della civiltà cristiana, sacrale e gerarchicizzata, anti-liberale ed anti-egualitaria. Se evidentemente ogni vero cattolico ammette senza alcuna difficoltà che la gerarchia è uno dei fondamenti di ogni società conforme all'ordine naturale, per contro, egli non può ammettere il frutto di questa proposizione così com'è maturato a poco a poco all'interno della TFP: il disprezzo di classe. La durezza di cuore e l'odio manifesto per le persone semplici caratterizzano la condotta quotidiana della maggioranza dei militanti TFP.

Ciò è stato constatato unanimamente dalla quasi totalità delle persone che hanno avvicinato la TFP, soprattutto dai genitori, dagli insegnanti e dal cappellano. Essi hanno potuto osservare personalmente lo sprezzante atteggiamento dei militanti TFP nei confronti del personale di servizio. Evidentemente, è difficile descrivere il comportamento dei militanti TFP, poiché si tratta di una mentalità, di un modo di vivere e di comportarsi che impregna tutte le relazioni della vita di ogni giorno:

•In Brasile, le persone di colore che militano nella TFP (neri e orientali) non hanno il diritto di portare l'abito; le uniche ragioni addotte sono che "l'abito non gli sta bene addosso ed essi non sono fatti per queste genere di cose";

•Un militante francese si è rifiutato di salutare la donna di servizio perché indossava i pantaloni;

•Un giorno, un fattorino di circa sessant'anni si presentò alla porta di una casa TFP per consegnare una pesante cassa piena di bottiglie; il militante che gli aprì la porta gli indicò la strada che portava alla cucina senza che gli passasse nemmeno per la testa l'idea di dargli una mano.
Gli esempi di questo genere potrebbero moltiplicarsi all'infinito. La seconda conseguenza di questo anti-egualitarismo di principio è costituita dall'ozio nel lusso. Diceva un giorno un militante TFP ad un giovane francese in visita in Brasile: "È buona cosa alzarsi tardi alla mattina, in quanto ciò è in contrasto con lo spirito rivoluzionario che spinge all'attivismo".

La mancanza di un orario da rispettare e di un lavoro permette alla maggior parte dei militanti TFP di condurre una dolce vita. Bisogna tuttavia riconoscere che alcuni militanti - a dire il vero una minoranza - compensano l'oziosità e la pigrizia degli altri militanti con una sovrabbondante attività. Alcuni genitori hanno potuto osservare che via via che i loro ragazzi s'impegnavano nella strada tracciata dalla TFP, il loro modo di vivere si modificava profondamente: la mattina, essi si alzavano molto tardi (tra le 10,00 e le 14,00), erano pigri, ricercavano una vita confortevole, manifestavano un'evidente tendenza a farsi servire, volevano mangiare in ristoranti di lusso, ecc... È necessario veder vivere quotidianamente i responsabili TFP per poter giudicare i frutti di questa associazione.

Parallelamente a questa pigrizia generalizzata, tutto ciò che è lusso e splendore viene considerato controrivoluzionario. Siccome la mentalità rivoluzionaria si caratterizza effettivamente mediante una virulenta esaltazione del pauperismo, la TFP agisce affermando sistematicamente il contrario. Certe persone concilianti nei confronti della TFP affermano che si tratterebbe di un tipo di vita brasiliana, tipica dei paesi del terzo mondo, in cui certi strati sociali più favoriti degli altri hanno acquisito determinate abitudini da "nuovi ricchi". Se in questa osservazione c'è un fondo di verità, non bisogna tuttavia dimenticare che la TFP erige come a principio d'azione controrivoluzionaria la gerarchicizzazione della società basata sull'anti-egualitarismo sociale. I responsabili parlano molto spesso di "mentalità TFP" [18].

Il 10 giugno 1978, un militante TFP francese scrisse una lettera di 12 pagine al segretario particolare del Dr. Plinio, Presidente della TFP brasiliana. Avvalendosi dell'esperienza di un anno vissuto quotidianamente a contatto con i militanti TFP, egli scrisse: "Ho il cuore ferito nel vedere condannare duramente questa o quell'altra persona perché si rifiuta di entrare nella TFP da militanti che sembrano essi stessi essere entrati unicamente per trovare un rifugio e una sorta di casa di riposo per giovani". Questa lunga lettera ricevette una risposta di una dozzina di righe nella quale, in sostanza, il segretario particolare chiedeva innanzitutto a questo militante di avere una grande fiducia nel Dr. Plinio, "nel quale ho posto tutte le mie compiacenze". È dunque questa mentalità che spinge i militanti a non privarsi di nulla.
•Un giorno, un militante fece visitare un dormitorio della Scuola Saint-Benoît ad alcuni genitori. Di fronte ad una madre di famiglia sbigottita per il disordine che regnava in quella stanza, il massimo responsabile della Scuola si scusò accusando la donna di servizio di non aver raccolto dei libri sparsi a terra;

•Un altro militante TFP si potè concedere il lusso di pagarsi un viaggio in Germania per assistere ad un concerto;

•Per oltre un anno, un militante TFP ha speso 15 franchi al giorno in paste per la sua prima colazione, per un ammontare mensile di 450 franchi.
Volutamente ridotti, questi pochi esempi che illustrano la vita dei "monaci-soldati" sono scandalosi, tanto più quando si sa che la TFP pratica in modo sistematico la cosiddetta "questua dei doni". Si tratta di un sistema di visite e di questue estremamente perfezionato presso dei conoscenti vicini o lontani che spesso si sacrificano per aiutare la TFP versando mensilmente una somma più o meno elevata mediante prelievo automatico dal conto bancario. Questo genere di vita è anche estremamente urtante per tutti i salariati dell'associazione, i quali, malgrado i loro oneri familiari, percepiscono il loro salario con molto ritardo (a volte fino anche 4 mesi dopo). Siccome per mantenere questo stile di vita indiscutibilmente molto oneroso la generosità dei benefattori si rivela più che insufficiente, la TFP vive di numerosi prestiti e mutui nell'irresponsabilità più totale. Infine, ci si può chiedere se per la TFP il fine non giustifichi i mezzi:

•I militanti TFP brasiliani dicevano spesso di fronte ai giovani francesi che in Brasile i diplomi si comprano. Quella che potrebbe sembrare una semplice battuta, acquista una nuova luce quando si viene a conoscenza del fatto che il principale responsabile brasiliano della TFP in Francia, incaricato della formazione degli alunni della Scuola Saint-Benoît, ha affermato - malgrado le lamentele del cappellano - e sostenuto per un certo periodo di tempo - anche davanti ad alcuni genitori - che "la truffa scolastica non è peccato, ma che anzi è lecita". Successivamente, egli disse di aver fatto ammenda onorevole in pubblico. Ora, ancora oggi molti allievi della Scuola, compresi dei militanti TFP, sostengono di non essere mai venuti a conoscenza di questa ammenda pubblica. Sia quel che sia, è ammissibile e scusabile che un educatore di 36 anni possa fuorviare i suoi alunni? E questo dopo circa 10 anni di militanza TFP, su un punto dove anche un bambino che abbia raggiunto l'età della ragione riconosce il giusto senza esitazione...

•La TFP è riuscita a convincere - non si sa come - un giovane brasiliano, ex militante della TFP, considerato come "un traditore ed un apostata", a lasciare il Brasile "per evitare che venga contattato da dei giornalisti che - come disse lo stesso Dr. Plinio - potrebbero riuscire ad ottenere da lui notizie sulla TFP". Attualmente, questo giovane conduce una vita agiata a Parigi. Il responsabile brasiliano della TFP francese gli passa il denaro di cui abbisogna per "restare in Francia": stipendio ed affitto di uno studio. Egli si è anche dato da fare per fargli conoscere delle ragazze i modo da rendere più dolce la sua permanenza... Di questo, sia un ex militante che un sacerdote possono testimoniare.

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NOTE [11] Ecco il passo "profetico" del Trattato della vera devozione a Maria (nn. 56-57-58) che la TFP applica arbitrariamente a sè stessa e ai suoi militanti: "Ma chi saranno questi servi, schiavi e figli di Maria? Saranno fuoco ardente, ministri del Signore, che metteranno dappertutto il fuoco del divino amore. Saranno frecce acute nella mano potente di Maria per trafiggere i suoi nemici: come frecce in mano ad un eroe. Saranno figli di Levi, molto purificati dal fuoco di grandi tribolazioni e molto uniti a Dio [...]. Saranno nubi tonanti e vaganti nello spazio al minimo soffio dello Spirito Santo. Senza attaccarsi a nulla, nè stupirsi di nulla, nè mettersi in pena per nulla, spanderanno la pioggia della parola di Dio e della vita eterna, tuoneranno contro il peccato, grideranno contro il mondo, colpiranno il diavolo e i suoi seguaci. Con la spada a due tagli della parola di Dio trafiggeranno, per la vita o per la morte, tutti coloro ai quali saranno inviati da parte dell'Altissimo. Saranno veri apostoli degli ultimi tempi. Ad essi il Signore degli eserciti darà la parola e la forza per operare meraviglie e riportare spoglie sui suoi nemici". Ma se è detto che questi apostoli saranno "figli di Levi", e, poco più avanti, che "dormiranno [...] in mezzo agli altri sacerdoti, ecclesiastici e chierici", come potrebbe trattarsi di laici?
[12] Dopo la sua morte, avvenuta il 3 ottobre 1995, di fronte alla secca smentita della "profezia" del Dr. Plinio, la TFP ha diffuso la notizia che egli aveva offerto la sua vita a Dio come vittima espiatoria per accelerare la restaurazione della Santa Chiesa.

[13] Interrogati su questa abitudine, i militanti della TFP, nascondendo il vero motivo, rispondono spesso che si tratta di una precauzione presa per evitare di essere colti impreparati da un'eventuale irruzione di terroristi nelle loro sedi!

[14] La tripartizione degli "ultimi tempi" propria della TFP in tre momenti ben distinti (castigo-"bagarre"-Regno di Maria) è un elemento caratteristico di molti movimenti di carattere gnostico o millenarista. Così, ad esempio, alcuni movimenti religiosi sorti in seno al protestantesimo attendono - al pari della TFP - un castigo divino, cui seguirà uno scontro tra buoni e cattivi, seguito infine da un'era di felicità sulla terra. La setta dei Testimoni di Geova, per esempio, come buona parte degli Avventisti, attende un castigo, uno scontro (che essa chiama "Armagghedon") ed una fiorente epoca di beatitudine terrena (il cosiddetto "Regno di mille anni di Cristo sulla terra"). Da notare che anche il (grande gnostico) cistercense Gioacchino da Fiore (1130-1202) era convinto dell'imminenza dell'era dello Spirito, dominata dall'amore e dalla pace universale, nella quale sarebbe scomparso il sacerdozio cattolico. A questo riguardo, è interessante sapere che don Juan Fernandez-Krohn, il sacerdote che nel 1981 a Fatima attentò alla vita di Giovanni Paolo II era un "gioachimita", e una volta rinchiuso in carcere bruciò un'Ostia consacrata per significare la fine del sacerdozio cattolico. Ebbene, don Fernandez-Krohn era ossessionato dalle idee millenariste della TFP (cfr. J. FERNANDEZ-KROHN,Le fou de Dieu, cap. I "Le mystere du Professeur Plinio", ed. Favre, 1986).

[15] I donatisti erano eretici nordafricani del sec. IV guidati dal Vescovo Donato (m. 355 ca.), il quale sosteneva che la Chiesa era formata da santi e negava di riammettere i lapsi (dal latino "caduti"), ossia coloro che minacciati di morte avevano abiurato la fede.

[16] A questo proposito, vedi più sopra a pagg. 28-30.

[17] Alcuni militanti recitano questo esorcismo anche durante la Santa Messa, e persino nel corso dell'omelia del sacerdote; il resto del tempo viene dedicato alla recita del Rosario.

[18] Il tentativo patetico di attribuire agli aspetti più inquietanti della TFP un carattere puramente latitudinario che impedirebbe agli europei di comprendere in pienezza lo spirito TFP senza rimanere scandalizzati, è una caratteristica comune a tutti i simpatizzanti e difensori d'ufficio di questa associazione. Così, ad esempio, l'atteggiamento eccessivamente benevolo della TFP nei confronti degli Stati Uniti d'America e della sua politica (vedi la sua stima per la "nuova destra" nordamericana, massonica e mondialista) - nonostante essa sia all'origine della cosiddetta 4ª Rivoluzione e continui ad essere lo strumento massonico per la destabilizzazione della cattolica America Latina - viene giustificato dal fatto che se il comunismo non ha trionfato in Brasile ciò è avvenuto anche grazie all'intervento statunitense. Lo stesso dicasi per il culto idolatrico riservato al Dr. Plinio, tipico - sempre secondo gli strenui difensori della TFP - dello spirito sudamericano, così diverso da quello europeo.


FORMER PAPAL ASSAILANT SOUGHT BEFORE PAPAL VISIT


LISBON (CWNews.com) - Portuguese security officials on Thursday were seeking a former priest who once tried to kill Pope John Paul II on the eve of the papal visit to the Fatima shrine.

The police publicly sought the help of Interpol and European police to determine the whereabouts of Spaniard Juan Fernandez Krohn purely as a precautionary measure. "We would like to know where he is, that is all," a spokesman said.

During a papal visit to Fatima, Krohn lunged at the Holy Father with a bayonet as he knelt to pray, but failed to harm the Pontiff. He served a six-year sentence and was expelled from Portugal. Until recently, the former priest lived in Belgium, but recently left his home. According to trial records, Krohn blamed the Pope for what he viewed as the Church's increasing liberal stance.

The Holy Father begins his third visit to Fatima on Friday and will beatify two of the three shepherd children who received visions of the Virgin Mary at the site in 1917. The beatification will fall on the 83rd anniversary of the first apparition and the 19th anniversary of the day when the Pope was shot and wounded by Turkish gunman Mehmet Ali Agca in St. Peter's Square.

Catholic World News Service - Daily News Briefs


YO ACUSO EL PAPA BY JUAN HERNANDEZ KROHN


http://cgi.ebay.es/ACUSO-AL-PAPA-Padre-Juan-Fernandez-Krohn-1983-/270671676204#shId

http://www.paperbackswap.com/Le-Fou-Dieu-Juan-Fernandez-Krohn/book/2828902382/

FERNANDEZ KROHN HIRIÓ A WOJTYLA?

Desvelan que el cura español Fernández Krohn hirió a Wojtyla en Fátima en 1982

EFE Actualizado 15-10-2008 19:42 CET Ciudad del Vaticano.- El sacerdote integrista español Juan Fernández Krohn logró herir levemente al papa Juan Pablo II en Fátima en 1982, en contra de lo mantenido hasta ahora, según se desvela en la película "Testimonio", basada en el libro " Una vida con Karol", del cardenal Stanislaw Dziwisz.


El sacerdote integrista español Juan Fernández Krohn, en una fotografía de 2002

La película se estrenará mañana en el Vaticano con la asistencia de Benedicto XVI, coincidiendo con el 30 aniversario de la elección de Karol Wojtyla como Papa, el 16 de octubre de 1978, y hoy fue presentada por Dziwisz y el periodista italiano Gianfranco Dziwisz, que es coautor del libro.

Svidercoschi contó a la prensa que en el filme el cardenal Dziwisz, que fue durante 39 años secretario personal de Juan Pablo II, desvela un hecho que se mantenido en secreto durante 26 años.

El 12 de mayo de 1982 un sacerdote integrista español, Juan Fernández Krohn, pretendió matar en Fátima (Portugal) a Juan Pablo II con un cuchillo de grandes dimensiones cuando el Papa participaba en la procesión de la vigilia mariana.

El Papa había ido para agradecer a la Virgen que le hubiera salvado del atentado de la plaza de San Pedro del 13 de mayo de 1981, cuando fue tiroteado por el turco Ali Agca.

El cura español, según se ha mantenido hasta ahora, fue detenido antes de lograr su objetivo.

El cardenal Dziwisz cuenta ahora en la película, según dijo Svidercoschi a la prensa, que el Papa, sin embargo, fue alcanzado, ya que cuando llegaron a una habitación del santuario de Fátima "había sangre". No especifica más.


ESPAÑA Y VATICANO - EL LIBRO PROIBIDO DE SANCHEZ MAZAS ANALISADO POR JUAN KROHN


Franco junto a Rafael Sanchez Mazas, Ramón Serrano Suñer y el arquitecto Pedro Muguruza examinando los primeros bocetos del proyecto del Valle de los Caídos

"España Vaticano" (1932) de Rafael Sanchez Mazas (Libro "prohibido")

07.10.09 | 15:58. Archivado en Historia revisionista de los dogmas (en clave nacional/catolica), Libros, Politica religiosa (en memoria de Rafael Sanchez Mazas)
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Por fin. Tras largo tiempo de busqueda y de espera consegui hacerme con un ejemplar -en fotocopias- de la obra inedita de Rafael Sanchez Mazas "España Vaticano", de la que el propio autor decidiria deshacerse por entero en su primera edicion al poco de que viera la luz, por presiones sin duda de indole eclesiastica y del que se conserva algun raro ejemplar en bibliotecas universitarias. Yo tenia ya una idea mas o menos vaga y generica de lo que el libro prohibido de Rafael Sanchez Mazas podia contener de tan explosivo y de transgresor ("maudit") entre sus paginas, y la lectura habra confirmado mi impresion primera, con matices. Rafael Sanchez Mazas escribio aquel libro tras haber vivido en Roma bastantes años de corresponsal del diario ABC (1922-1929), en donde fue testigo del ascenso del fascismo y tambien, por lo que da a entender continuamente a lo largo del libro, de todas las intrigas que se cocian (de antiguo) en la curia vaticana a costa de España, de los españoles, y de la propia iglesia española tambien, algo de lo que los acontecimientos que se seguirian tras su partida de la ciudad/eterna, con el derrumbe de la monarquia de Alfonso XII y la proclamacion de la Republica -y todo lo que se seguiria- le debian parecer ilustracion y corolario mas que providenciales. Como si el Vaticano hubiera ayudado a traer la II Republica o por lo menos no hubiese movido ni el mas minimo dedo para impedirlo. Un libro pues de politica eclesiastica el de Rafael Sanchez Mazas antes de todo, pero que como todo lo que cerca o de lejos toca a la iglesia o al catolicismo desborda por todas partes sus limites originales y sus intenciones primeras, se diria que a golpe de sorpresas.

El libro llevaba una apostilla al subtitulo -"encuentros con el capuchino"- que rezaba, "dialogo de las cosas acaecidas en Roma", parafraseando asi la obra celebre del humanista español Alfonso de Valdes que fue secretario del emperador Carlos V, un ensayo de caracter politico y teologico a la vez y con el telon de fondo de acontecimeintos historicos de siglos atras en la peninsula italiana que harian eclosion en el saco de Roma. Comparaciones odiosas. Pero es induable que aquel hito historico insoslayable, como en los dialogos del humanista, gravita desde el principio hasta el final de esta obra casi inedita -sin quererlo su autor tal vez -, la mas polemica tal vez de todo lo que Rafael Sanchez Mazas escribiria en su vida. El interlocutor y acompañante del autor/narrador a lo largo del libro que adopta la forma bastante lograda de unas charlas viajeras, lo es un capuchino frances, breton para mas señas destinado en la ciudad/eterna y que a ese titulo se conocia mejor que muchos todo lo que se cocia entre muros de iglesias, palacios y conventos de la Urbe. Y un acontecimiento de alcance historico sin duda alguna y de politica eclesiastica a la vez -que contribuye poderosamente a configurar el marco ambiental y cronologico en el que se veria escrita la obra- lo era sin duda la condena de la Accion Francesa (en 1926) que tuvo igualmente en Rafael Sanchez Mazas un testigo directo y privilegiado. Y la postura que se refleja a lo largo de la obra en relacion con este espinoso asunto es sin duda favorable a las victimas de la condena, no sin dejar traslucirse ciertos matices, ya digo.

Un primor desde luego la obra de Rafael Sanchez Mazas en este punto; tras un repaso al menos de la historia de la literatura de la epoca aquella en lengua española, y si se tiene en cuenta el tabu riguroso que rigio en el tema de la Accion Francesa en los medios catolicos de la Peninsula; hasta hoy incluso me atreveria a decir, tantos años despues de la terminacion del concilio. "España Vaticano" refleja desde luego unas posturas inequivocamente anti-papales (en lo temporal), en la mas pura tradicion imperial (y gibelina) de los humanistas españoles del Renacimiento, o de algunos de ellos por lo menos. Una tradicion (innegablemente española) que se veria mas o menos interrumpida despues -por razones multiples- por mas que ciertas tendencias que se hicieron oir en las Cortes de Cadiz -lo que se llamaria el "jansenismo español"- parecieran haberle tomado prestado algunos de sus postulados mas emblematicos. La obra de Rafael Sanchez Mazas por tantos conceptos pues debia oler a chamusquina ya al nacer y fue sin duda lo que acabo moviendo a su autor a deshacerse de ella de una forma tan expeditiva como precipitada. Y sin embargo, en el tema crucial de la Accion francesa, el futuro lider falangista mantenia en su libro una posicion mas bien prudente como lo ilustra la cita que cierra sus paginas, de una figura emblematica en extremo de los intelectuales franceses y catolicos que acataron la condena pontificia y me refiero a Jacques Maritain, y a su obra "Primacia de lo espritual" que marcaria por asi decir un punto critico en la trayectoria de aquel autor y un punto de partida a la vez de su deriva ideologica hacia posiciones (de izquierdas) muy distintas, que gravitarian pesadamente durante la celebracion del concilio y que (aun) immortalizan a su autor de nuestros dias.

"España Vaticano" muestra desde el principio hasta el final una cierta tonalidad ondeante y fluctuante, como si su autor quisiera mantenerse al margen de la polemica que el anticlericalismo de la II Republica habia originado y de la crisis subsequente en las relaciones diplomaticas de España con la Santa Sede, no sin dejar por cierto de condenar de la forma mas categorica la quema de conventos y demas desmanes y tropelias que les sucedieron. El chivo expiatorio parecer serlo en la obra que comentamos el nuncio papal al que el autor no nombra tal vez porque estuviera en la mente y en la boca de todos los lectores potenciales del libro. El nuncio de su/santidad entonces, Federico Tedeschini de su nombre y apellido- brilla ya digo por su ausencia en la denuncia de Rafael Sanchez Mazas a pesar del hecho flagrante -y tal vez por eso mismo- de haberse visto entonces blanco favorito de todo el rencor y de todos los ataques y alegaciones de los sectores anti-republicanos. Egenio Vegas por ejemplo no lo libraria de su criticas, ni en sus escritos ni en sus conversaciones y charlas privadas...haciendose eco con gusto de los rumores (ireverentes y escandalosos en extremo) mas o menos malevolos o bien fundados que harian entonces la ronda en torno al discutido eclesiastico (que luego en cambio seguiria siendo nuncio con Franco como si tal cosa...) Pero el nervio motriz de la carga de critica y de denuncia que en este libro se encierra se la da en mi opinion su analisis del papel que habrian desempeñado altas figuras eclesiasticas españolas en los años que precedieron immediatamente a la instauracion de la II Republica, y me refiero al cardenal de Tarragona, Vidal y Barraquer y junto con el -¿quien lo hubiera dicho?- el prestigiosisimo y respetadisimo Rafael Merry del Val, cardenal de la Curia y augustisimo secretario de estado bajo el pontificado de (san) Pio X.

Segun Rafael Sanchez Mazas, si he comprendido y descifrado bien lo que queria decir en su libro, el distinguidisimo cardenal español -del que pone en duda que lo fuera (español) a parte entera (...)- habria sido pieza clave en las injerencias de tipo politico maquinadas en el seno de la curia vaticana y en el marco de una politica internacional y de una accion diplomatica de la santa/sede antes y despues de los acuerdos de Letran (11 de febrero de 1929) y ya en tiempos de la monarquia de Alfonso XIII, siempre a costa de los intereses de España e indefectiblemente favorables en cambio a los intereses del estado frances, masonico republicano y anticlerical sin embargo, incluso bajo el pontificado de (san) Pio X (...) Y lo que tiene de revelador no solo en el plano de la politica eclesiastica sino tambien en otro mas estricto de historia de los dogmas se lo da sin duda otro hito de historia eclesiastica del catolicismo insoslayable en las denuncias de Rafael Sanchez Mazas, como lo fue lo que se dio en llamar la crisis modernista (decreto "Lamentabilis", enciclica "Pascendi"), por la que el estado frances se habria visto obligado a a hacer concesiones a la diplomacia pontificia, ampliamente contrapesadas unos años mas tarde con la condena de la Accion Francesa, a pedido expreso -segun lo asegura el autor y como no dejaron de denuciarlo nunca los propio interesados- del jefe de gobierno frances de entonces(radical/socialista), Aristide Briand. Y en ese engranage vaticano un papel crucial cabia -en el analisis de Rafael Sanchez Mazas- a una obra pontificia y española a la vez mal conocida -entre españoles incluso- y lo eran "los (pios) operarios de San Jose" que por lo que cuenta (y no acaba) el autor no dejaban de ser un exponente mas en definitiva de esa tradicion (tan nuestra...y tan penosa) de subalternaje en pais extranjero, siempre al servicio de los otros...

Aquellos pobres (pios) operarios se prestaban -en nombre del papa (es cierto...)- a todo tipo de enjuagues y transacciones y compromisos como pocos se prestaban (por lo que cuenta), ni los italianos siquiera. Y junto a ellos otra institucion intimamente relacionados con ellos se ve puesta tambien en la picota en el libro y lo era el Colegio Español de Roma que bajo los patrocinios de Merry del Val y del cardenal de Tarragona (Vidal y Barraquer) habria sido invernadero y tierra de cultivo a la vez de todo un clero separatista -vasco y catalan- como lo acabaria sindo, sin duda a su imagen y semejanza, el seminario de Vitoria...Y es cierto que verse emplazado de esa forma el alto prelado español de la curia -como ya lo habia sido en la campaña internacional en contra de la ejecucion de Ferrer Guardia-, retratado en el libro bajo los trazos mas oportunistas posibles e imaginables, cambiando de posturas al vaiven de las circunstacias -en relacion por ejemplo con el regimen fascista- o sirviendose de espias y manejando fondos publicos sin el menor escrupulo, sorprende un poco asi a primera vista. En ese apecto inedito desde luego de politica eclesiastica de signo anti-español de lo que a todas luces se ve retratado en la obra de Rafael Sanchez Mazas. Lo que deja en parte traslucir -y mido de mis palabras- una memoria colectiva, la del liberalismo español del XIX, que gravitaria de todas todas y de lo mas cerca en la fundacion de la Falange (primera), en su fundador como en el nucleo de sus colaboradores mas intimos, entre los que se conto por cierto Rafael Sanchez Mazas. Y lo ilustra, fehaciente, el reproche -como un lamento- que se repite a lo largo del libro que el Vaticano mostraba con el estado frances una transigencia que no habia mostrado con el estado español decimononico mas o menos teñido de liberalismo. Lo que historicamente era cierto (en el capitulo por ejemplo -aun candente- de las desamortizaciones eclesiasticas)

Con lo que no obstante venia a echar la culpa en ultima instancia a la politica temporal de la Santa Sede de nuestras guerra civiles del siglo XIX: un analisis historico sumario lo menos que se puede decir, y que sonaba sin duda ayer como hoy a haberse visto forjado a expensas de la (otra) memoria del carlismo vecido. Pero era un analisis de antes de la guerra civil del 36, y de antes pues del compromiso historico que se veria sellado entonces entre dos memorias historicas antagonicas, la de los liberales (moderados) y la de los carlistas, antecesores ideologicos unos y otros de las fuerzas componentes del bando nacional durante la guerra. Lo que se veria plasmado incluso en un plano literario; por ejemplo en la pieza de teatro de Agustin de Foxa -un proximo de Rafael Sanchez Mazas, amigos los dos de antiguo de Jose Antonio- "Baile en capitania" (2) (estrenada en 1943) que ya comente en mi blog mas antiguo (3) Una obra pues de circunstancia esta obra prohibida (y valiente) de Rafael Sanchez Mazas. Y a la vez de actualidad imperecedera -y de aplicacion (en parte al menos) a la politica religiosa de la España de hoy. Y tambien a la actualidad religiosa a secas en su capitulo del proceso de reconciliacion y de reintegracion en curso de los integristas de Monseñor Lefebvre: el pontificado de (san) Pio X -referencia maxima en la filosofia o teologia historica por llamarlo asi que rezumaban las enseñazas de la fraternidad/San/Pio X tal y como a mi mismo me fueron impartidas- no sale, lo menos que se puede decir, muy bien parado de esta obra polemica del celebre falangista. Ni en el capitulo de las relaciones con Francia como ya hemos visto ni en el otro contrapuesto referido a España tampoco.

Y una de las escenas mas graficas del libro -en sus notas de las ultimas paginas- lo es sin duda la de la audiencia concedida por el sumo pontifice en los inicios de su mandato al Pretendiente español (carlista) que saldria completamente chafado en sus pretensiones...Y era que el pontificado de (san) Pio X adopto una linea teologica antimodernista intrasigente, es cierto, de aplicacion mayormente en el area de cutura germanica, y (precisamente por eso tal vez), por cuenta sin duda en gran parte de los intereses franceses (republicanos); lo que no fue obice que en politica temporal no se demarcase ni tanto asi de la linea transigente ("liberal") del precedesor de (san) Pio X, Leon XIII, fuente de pesadillas inagotable para los carlistas españoles.

(1): "España Vaticano (La politica religiosa. Encuentros con el capuchino)" de Rafael Sanchez Mazas, Madrid, Signo, 1932
(2): "Baile en capitania" de Agustin de Foxa, Editorial Fundamentos, 2003 (edicion de Gerek Gagen)







MESSA AI GEROLAMINI NAPOLI


NAPOLI – Grazie ad Antonio ecco alcune foto della S. Messa solenne celebrata domenica 28 Novembre, alle ore 12:00, presso la Chiesa dei Gerolamini a Napoli. Grazie a Dio, la Chiesa era piena! Si ricorda inoltre che Mercoledì 8 dicembre, presso la medesima Chiesa dei Gerolamini, in via Duomo 142, alle ore 18:00 sarà celebrata ancora la S. Messa cantata nella forma straordinaria per la solennità dell’Immacolata, preceduta, alle 17:30, dai Vespri sempre nella forma straordinaria.