Sunday 31 October 2010

KROHN BONDIT SUR JUAN CARLOS


Justice

Prison ferme contre Fernandez Krohn

Il avait bondi sur Juan Carlos

C'est un personnage peu banal qui se trouvait vendredi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles et contre qui le procureur du Roi a requis de la prison ferme, sans précision de durée. Juan Maria Jésus Fernandez Krohn est un ancien prêtre intégriste espagnol de 52 ans.

En mai 1982, il tente d'assassiner le pape Jean-Paul II, à Fatima. Après avoir purgé une peine de trois ans et demi de prison dans un quartier de haute sécurité, il trouve refuge en Belgique. Licencié en droit, il obtient l'équivalence de son diplôme et s'inscrit au barreau néerlandophone de la capitale dont il est ensuite radié. Il avait omis de signaler son passé carcéral et, en prêtant serment, il avait entonné un chant franquiste !

Cette fois, Fernandez Krohn comparaît pour un incendie volontaire, sans victime, commis le 12 février 1996, à Etterbeek, contre le siège de Herri Batasuna, le bras politique des indépendantistes basques de l'ETA.

Devant la Cour, Krohn a reconnu être l'auteur des revendications de l'attentat, mais nie être passé à l'acte. Il dit l'avoir revendiqué pour protester contre l'asile offert la Belgique à des « terroristes ». Il affirme avoir procédé de la sorte dans d'autres cas.

A cette affaire, la justice bruxelloise a joint un autre dossier à charge de Fernandez Krohn. Il est, en effet, poursuivi également pour des coups et blessures à un agent de police qui l'avait maîtrisé le 16 mai 2000, place des Palais, à Bruxelles.

L'ex-prêtre avait enjambé une barricade et s'était dirigé comme une furie mais non armé vers le roi Albert II qui recevait officiellement son homologue espagnol Juan Carlos. Le prévenu dit avoir voulu parler à Juan Carlos et s'être trompé de roi.

La prévention de tentative de meurtre a été écartée, mais l'avocat de la Ville de Bruxelles, Me Leblicq, a fait état des 13 jours d'incapacité de travail du policier blessé au genou. Il réclame 273 euros pour la victime et 867 euros pour la Ville qui a pris en charge les frais médicaux.

Le jugement sera prononcé le 24 mai. (Avec Belga.)·

DELEPIERRE,FREDERIC

Samedi 27 avril 2002



KROHN: L'AGRESSEUR DU PAPE


Il y a dix-huit ans, Juan Maria Fernandez Krohn avait tenté d'assassiner Jean-Paul II à... Fatima Le «fou de Dieu» ne tuera plus la «momie blanche»

Radié du barreau flamand de Bruxelles et condamné pour faux, l'homme sera jugé pour un autre attentat, le 24 mai.

A l'arrivée du souverain pontife à Fatima, vendredi soir, les services de police portugais redoublaient de vigilance et de précautions. Lors d'une précédente visite de Jean-Paul II sur les lieux, en mai 1982, un prêtre intégriste espagnol, Juan Maria Jesus Fernandez Krohn avait attenté à sa vie à l'aide d'une baïonnette. Arrêté, il avait été condamné à six ans de prison.

Après avoir purgé trois ans et demi dans un quartier de haute sécurité, l'homme a ensuite tenté un exil en France et en Suisse d'où il a été refoulé. Il a trouvé refuge en Belgique où il a été ensuite condamné pour faux et usage de faux. Licencié en droit, il avait obtenu l'équivalence de son diplôme en Belgique. Lors de sa prestation de serment devant le barreau néerlandophone de la capitale, il avait omis de préciser son passé carcéral. A l'issue du procès, il avait entonné un chant franquiste à la surprise générale...

Sans nouvelle de Fernandez Krohn ces derniers jours, la police portugaise a fait appel à Interpol. A croire l'agence de presse lusitanienne, l'homme avait disparu de Bruxelles. Il aurait quitté son domicile sans laisser d'adresse. Pour réitérer son geste de 1982 sur les mêmes lieux?

Pas du tout. Juan Maria Fernandez Krohn était bel et bien présent à son domicile ixellois, vendredi après-midi. Il n'est absolument pas dans mes intentions de commettre la même erreur stratégique. Je l'ai fait à cause de mon éducation catholique sociologiquement monolithique. J'attends tout simplement la mort de la momie blanche ou alors son remplacement. Après près de 20 ans de persécution, j'ai eu le temps d'affiner mon raisonnement, réagit Juan Maria qui ne s'est pas pour autant rallié à la cause de Jean-Paul II. Mais le geste posé à Fatima m'a libéré. Ce pape se veut l'incarnation de Dieu sur Terre et veut tout conquérir. Il pratique le viol de conscience et joue sur la doctrine de la provocation. Même la majorité des catholiques ne l'accepte plus. Pour moi, Jean-Paul II est un conquérant spirituel.

Ancien prêtre qualifié d'intégriste, Juan Maria Fernandez ne se dit plus catholique. Sa quête spirituelle, il dit la retrouver dans sa mémoire historique. Ses velléités au sujet du pape, il ne les a pas rangées au vestiaire. Je prépare un livre dans lequel j'analyse tous les voyages du pape depuis son intronisation. Notamment celui de 1995 en Belgique. Ce fut un Waterloo puisqu'il n'y avait que 30.000 personnes. J'avais d'ailleurs annoncé que je serais son Wellington, à cette occasion, poursuit Fernandez. Durant la durée du voyage, j'ai été entouré de policiers qui suivaient tous mes faits et gestes.

Depuis lors, «le fou de Dieu», comme il s'était baptisé, a lancé deux publications dont l'une dénonce les problèmes de terrorisme au Pays basque espagnol, l'un de ses chevaux de bataille. A tel point que le 24 mai prochain, Juan Maria comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Bruxelles pour un attentat commis contre un local du mouvement Herri Batasuna, l'aile politique de l'ETA, à Bruxelles. Je l'ai revendiqué au début mais ce n'est pas moi. La seule preuve que la justice a en main, c'est une bouteille de bière trouvée chez moi: elle est de la même marque que celle trouvée sur les lieux. Le seul témoin refuse toute confrontation.

FRÉDÉRIC DELEPIERRE

DELEPIERRE,FREDERIC; PIRAUX,SYLVAIN

Samedi 13 mai 2000


BRUMA AZUL DO DESEJADO - FREI HERMANO DA CÂMARA



Bruma Azul do Desejado - tema do album " Frei Hermano da Camara com o conjunto 1111"

EL ATAQUE DE JUAN KROHN AL PAPA


Las autoridades portuguesas quieren acelerar el juicio del sacerdote Juan Fernández Krohn

El agresor del Papa será juzgado en Vila Nova de Ourem

Juan Fernández Krohn, de 32 años de edad, autor de una agresión contra Juan Pablo II, el pasado día 12, en el santuario de Fátima, será juzgado por el tribunal ordinario de Vila Nova de Ourem, a 147 kilómetros al norte de Lisboa, en cuya jurisdicción , se sitúa el lugar del delito, revelaron ayer fuentes judiciales.

Las autoridades portuguesas están decididas a acelerar la instrucción del proceso, y lo más probable es que el mismo estará concluido antes del plazo máximo previsto de noventa días. Juan Fernández Krohn permanece a disposición judicial en una celda individual de la policía que depende del Ministerio de Justicia, en Lisboa. La única excepción que diferencia el trato que recibe con el de los demás reclusos es la de poder recibir visitas de sus familiares en un locutorio separado.

Una fuente de la policía ha informado que Fernández Krohn, que sigue vestido con una sotana, está perfectamente tranquilo y pasa la mayor parte del tiempo rezando. No ha pedido alimentación especial ni ha querido el aparato de radio al que tiene derecho.

Es evidente el deseo de la jerarquía católica de minimizar el acontecimiento, siguiendo la orientación marcada por el propio Juan Pablo II, que no ha hecho ninguna referencia pública a la agresión. Esta última palabra es la que utilizan todas las fuentes eclesiásticas interrogadas acerca de los hechos ocurridos en Fátima en la noche del 12 de mayo y que se niegan a hablar de atentado. La versión oficial sigue siendo que el agresor no llegó a aproximarse suficientemente al Papa para poder ejecutar sus eventuales intenciones homicidas, que no está claramente establecido que llegó a empuñar su arma y que el Papa no se enteró de que Fernández Krohn estaba armado hasta el día siguiente.

Sin embargo, una fotografía, ampliamente divulgada, muestra claramente un sacerdote presentando al Papa, sobre su mano abierta la bayoneta arrancada a Fernández, que aparece rodeado de policías a escasos metros del pontífice.

Cuando el Papa bajó del coche para subir las escaleras que llevan al altar, Fernández Krohn consiguió aproximarse de nuevo, al punto de rozar al Papa, que se volvió hacía él antes de seguir hacia los micrófonos, desde donde dirigió su bendición a los peregrinos. Entre tanto, se registra un movimiento extraordinario al pie de la escalera. Varios elementos de la policía portuguesa, vestidos de paisano, se han apercibido del gesto del agresor, que sacó de su maletín la bayoneta que llevaba escondida y lo desarmaron, postrándolo al suelo y torciéndole el brazo. Cuando el Papa baja algunos peldaños de la escalera en dirección al sacerdote, que aparece tendido de espaldas sobre el suelo y aparentemente desmayado, Fernández Krohn se incorpora violentamente, aunque maniatado por la policía, e invectiva al Papa en voz muy alta, gritando "Abajo el Vaticano II, abajo el Papa, fuera el comunismo".

NICOLE GUARDIOLA - , Lisboa - 18/05/1982


KROHN: O QUARTO SEGREDO DE FÁTIMA?

O quarto segredo de Fátima


Atentado em Fátima em 12 de maio de 1982 . João Paulo II chegava ao santuário, para agradecer a Nossa Senhora por ter lhe salvado a vida e protegido seu coração. De repente contra ele é desferida uma faca do tamanho de uma baioneta pelo padre dissidente espanhol Juan Fernandez Krohn. Este foi impedido imediatamente pelos seguranças. Na foto: Krohn começa a disferir o ataque.

O atual cardel metropolitano de Cracóvia e ex-secretário particular de sua Santidade o Papa João Paulo II, revela: Um ano após o atentado na praça de São Pedro, o Papa João Paulo II viajou a Fátima, em Portugal, para agradecer a Nossa Senhora pela graça concedida. E agora ele foi ferido pela segunda vez. Por que o Papa escondeu tal fato como sendo um segredo? No início de seu pontificado, em 1978, ou ainda em 1979, João Paulo II recebeu em audiência o bispo português Alberto Cosme do Amaral. Pediu para que o bispo mostrasse no mapa onde estava Fátima. O papa polaco - admirável - não se interessava anteriormente pelo culto a Nossa Senhora de Fátima.

Por que o convite para visitar Fátima, o qual é feito pelo bispo Alberto, é tratado com tanta trivialidade?
Para ir a esta pequena, desconhecida Fátima, ele não escolheu. Em janeiro de 1982, o bispo Alberto reiterou o convite. Então, na senha "Fátima", o papa está pronto para voltar atrás em seus planos nos protocolos diplomático colocando em suas mãos.

O Papa ainda convalecendo, chama seu amigo o prof. Stefan Swieżawski para falar sobre a coincidência de datas, entre a aparição de Fátima, em 13 de maio de 1917, e o atentado no Vaticano, em 13 de maio de 1981. João Paulo II e o prof. Swieżawski, mais precisamente, tomam juntos o café da manhã em Castel Gandolfo. Swieżawski, lembra: "Isto foi naquele dia, naquela hora, naquele minuto!" Milagre? Não! Apenas o papa estava convencido, que Nossa Senhora tinha lhe salvado a vida na Praça São Pedro, onde o turco Mehmet Ali Agca disparou com sua pistola contra ele.

O Papa promete ao bispo Alberto que irá a Portugal no aniversário do atentado, dali a quatro meses. João Paulo II começa então a aprender rapidamente o idioma português. E o faz durante cada café da manhã, quando recebe para conversar um bispo português. Em março chega a Portugal uma delegação do Vaticano liderada pelo núncio apostólico Sante Portalupim. Em Coimbra se encontram com a irmã Lúcia, carmelita.
Para ela e seus dois primos, em 1917, sobre um carvalho na Cova da Iria, nos arredores da cidade de Fátima, apareceu Nossa Senhora. A delegação volta a Roma com uma mensagem de irmã Lúcia para o Papa, que irá revelar o terceiro segredo. A grande hierárquia da Igreja reage dizendo que não aceita a proposta de irmã Lúcia. Apenas João Paulo II nunca quis ouvir qualquer crítica a Lúcia. Apesar da posição de seus cardeais, João Paulo II quer ouvir o que Maria teria dito. Este é o famoso terceiro segredo de Fátima: a bala que iria atingir a cabeça do Papa foi desviada naquele 13 de maio de 1981, na praça de São Pedro. O papa já estava restabelecido, forte, quando na grande praça, diante da basílica de Nossa Senhora das Rosas em Fátima, ouve do bispo Alberto: "Ninguém no mundo, ama-o mais do que aqui".

Entre milhares de pelegrinos, está o espanhol, de 32 anos, Juan Fernandez Krohn, padre da irmandade Pio X, ordem religiosa dissidente dirigida pelo bispo Lefebvre. Krohn não poderia ter ido a Fátima para rezar junto com João Paulo II. Não acreditando nos conselhos da igreja, no ecumenismo, na renovação, não faria sentido estar ali. Ele não acredita no Papa. Segundo um velho conhecido, Krohn "é um desqualificado intelectualmente". Enquanto isso, a procissão se aproxima da Capela da Anunciação junto ao altar principal da basílica. João Paulo II livre sobe as escadas. Krohn vestido com roupa preta sob o hábito também preto empurra a multidão e lança contra o papa uma faca do tamanho de uma baioneta. E grita: "Fora com o Papa!" Tenta ferir o papa no coração. O segurança papal Camillo Cibin e os agentes de segurança portugueses detêm o agressor. O Papa se volta para Krohn e apesar de tudo o abençoa. "Eu acuso você pela queda da igreja. Morte ao Concílio Vaticano II." , joga-lhe na cara Krohn. A maioria da pessoas na cerimônia não se dão conta do que está acontecendo. O Papa celebra, abençoa os fiés. ninguém pode supor, o quanto isto lhe custa. Dias depois no jantar do cardeal Agostino Casaroli, chefe da diplomacia do vaticano, transmite uma mensagem do Papa, aos membros da Secretaria de Estado, onde pergunta sobre o atentado, e estes rezaram durante toda a noite. "Posso disso entender, que afinal a Secretaria de Estado começou a rezar?". Foi a piada do papa.

Por mais de 26 anos, este fato foi escondido. Só agora com a publicação do livro, ano passado, e do filme recém lançado na Polônia, "Świadectwo", o cardeal Stanisław Dziwisz decidiu revelar mais este segredo, o do atentado de Fátima.

Para o produtor do filme "Świadectwo", Przemysław Häuser a revelação do cardeal Dziwisz foi um choque. "Pensei, que caíria da cadeira, quando ouvi. Não lembro, qual dia de gravação isto aconteceu, pois trabalhávamos de manhã à noite. Perguntamos sobre o segredo de Fátima, quando espontaneamente o cardeal começou a falar sobre este segundo segredo de Fátima", não aqueles guardados pela irmã Lúcia, mas deste "do atentado do espanhol Juan Fernadez Krohn".

Juan Fernandez Krohn foi condenado a seis anos e meio pelo atentado e mais seis meses por insultar o juiz. No processo afirmou que Wojtyła foi agente comunista, o qual sentou-se no centro do Vaticano. Cumpriu apenas três anos de pena. Livre em Portugal, viajou a Bélgica. joga fora o hábito e casa-se com uma jornalista portuguesa, com a qual se correspondia sobre sua situação quando estava na cadeia. Em 2000, foi detido em Bruxelas, por comprovado atentado contra os reis da Bélgica, Alberto e espanhol Juan Carlos I. Passa mais cinco anos na prisão. Krohn conduz um blog, no qual escreve sobre política espahola, sobre a guerra civil de 1936, literatura e religião.


O ex-padre dissidente hoje vive em Bruxelas. Juan Fernandez Krohn escreve em seu blog: "Se feri Joäo Paulo II em Fátima.. isto está claro para mim, ao contrário de Ali Agca ele não me perdoou nem mesmo antes do relaxamento de minha prisão, nem depois. Mas isto é mentira de que eu o feri."

Quando, numa quarta-feira, antes da "avant-première do filme "Świadectwo", no Vaticano para o papa Bento XVI, a agência internacional de notícias propaga sobre o segredo do atentado de Fátima, Krohn reage: "Em primeiro lugar, é mentira. Em segundo: isto é uma cegueira e uma escandaloza hipocrisia... Em terceiro: muito me estranha, porque só agora este bispo polaco revela isto, se escondeu durante 25 anos. A pergunta surge, por que revelar isto, quando a opinião pública de seu país está em choque com a revelação de que mombros da hierárquia da igreja na Polônia, serviram aos serviços de segurança comunistas". Eles temiam que aquela faca estivesse envenenada.


A Polícia retira o ensandecido padre Krohn do santuário. Poucos momentos antes ele havia atacado o papa João Paulo II que o abençoou. Krohn foi condenado a seis anos e meio de prisão, mas foi solto depois de três anos.

Postado por Jarosinski Brasil às 10:02




SUBCHEFE DA PSP RECORDA ATAQUE DE JUAN KROHN AO PAPA

06-04-2005 - 19:30h

«Achei que era um padre que queria tocar o Papa»

Homem da PSP que evitou que o Santo Padre fosse apunhalado em Fátima resistiu três vezes às tentativas do padre Krohn. À terceira foi de vez. Deitou-o ao chão e retirou-lhe o punhal

1982. O subchefe Ramalhete é um dos guarda-costas do primeiro-ministro Pinto Balsemão. A polícia portuguesa prepara nesse ano a primeira visita a Portugal do Papa João Paulo II. Ramalhete é chamado a integrar a operação de segurança, chefiando duas equipas de elementos da PSP que iam proteger o santo padre - uma em Fátima e outra em Coimbra.

Católico, com 34 anos e cheio de amor pela profissão, o subchefe não imaginava, quando foi chamado a integrar a missão, que acabaria por salvar a vida ao sumo pontífice. Momentos que nunca mais esquecerá. Pormenores que recordou em entrevista ao PortugalDiário.

«Era um punhal com 37 centímetros de comprimento e 25 centímetros de lâmina.» A arma com que tentaram atingir o Papa, um punhal considerado arma militar, ainda é guardado pela Polícia Judiciária. Mas a história do atentado que o Santo Padre sofreu em Fátima começa uns minutos antes da apreensão do sabre.

12 de Maio, 22.45h. «O Papa tinha saído da capela das Aparições e seguia no jipe em direcção ao altar mor». No corredor por onde o veículo passa, não é permitida a entrada de ninguém, excepto os homens da segurança e alguns religiosos. Juan Fernández Krohn, um padre espanhol, furou o esquema de segurança e entrou no corredor proibido.

«De repente o padre saltou a vedação mas nem considerámos muito grave porque era um padre. Achámos que era um padre emocionado que queria tocar no Papa», conta o (agora) subcomissário Ramalhete. Mas era grave. Era grave porque Krohn não era um padre qualquer. Fazia parte de um movimento integrista da Igreja Católica - a Fraternidade S. Pio X, cujo fundador, monsenhor Marcel Lefebvre, provocou depois um cisma, ao ordenar bispos contra a autoridade do Papa. Esta foi, aliás, a única ruptura oficial vivida por João Paulo II à frente dos destinos do Vaticano e da Igreja.

«Tentou saltar o cordão de segurança três vezes. Eu estava entre os que formavam o cordão de segurança mais próximo do Papa, a uns três metros dele. Ele tentou passar pelo meu lado e eu impedi-o. Mais à frente tentou forçar novamente o cordão. Eu não o deixei, dei-lhe uma cotovelada. Quando o Papa vai a chegar ao altar, [Krohn] lançou-se sobre o meu braço direito e gritou umas palavras agressivas sobre comunismo ou qualquer coisa como "Abaixo o Vaticano"». O jovem polícia provoca de imediato a queda do criminoso e só quando já está derrubado sobre as escadas é que é possível ver o punhal que segura na mão.

«O Papa ainda voltou atrás e deu-lhe a bênção, fez-lhe o sinal da cruz. E [Krohn] ainda voltou a dirigir palavras ofensivas ao Papa».

Apesar de ter conseguido, por três vezes seguidas, evitar que o atentado se concretizasse, o subcomissário sublinha que foi «um trabalho de equipa». Mais tarde prestou declarações na Polícia Judiciária. O padre Krohn, de 32 anos, «era alto, magro e fisicamente bem constituído. É julgado no tribunal de Ourém e condenado a sete anos de prisão. Cumpre apenas três anos e é libertado por bom comportamento.

As palavras minuciosas com que o oficial reformado da PSP descreve todo o caso revelam que esta será uma das operações mais marcantes da sua vida. Embora não seja a única. «Também não esqueço o dia em que levei Sá Carneiro ao aeroporto, momentos antes de ter morrido».

PORTUGAL DIÁRIO 06-04-2005 - 19:30h
Por: Lisete Reis